samedi 9 février 2008

Citoyenneté - Développement en hauteur au centre-ville

Je crois qu'il y a une forte possibilité que ce ne soit que l'histoire qui se répète, malheureusement !

Si on se fie aux affiches du fameux Centre international (j'en ai oublié le nom exact), un édifice de 28-30 étages à côté du siège de l'OACI et l'IATA (côté est d'Université entre Viger et St-Jacques), qui sont là depuis plus de 10 ans... et puis celles du 900 de Maisonneuve O., d'environ 28 étages, qui sont là depuis 3-4 ans et malgré l'annonce de la construction « imminente » en janvier 2007... et puis celles d'un autre édifice sur de Maisonneuve (du côté sud et à l'est de La Baie), affichées pendant près de 10 ans et retirées il y a environ 2 ans alors que le centre de location Hertz passait de 2 étages à un seul (!)...

Alors, hum... ce projet sur Université (qui fait en apparence environ le tiers ou un peu moins du volume de la PVM, et ce, sans compter les tours # 2 à 5 de la PVM) risque fort d'être affiché un bon 3-4 ans avant que :

1.) soit les pelles mécaniques se pointent ;
2.) soit l'affiche disparaisse ou fasse place à une nouvelle !

Et on ne parle pas ici du projet sans vision du maire Tremblay de transformer l'autoroute Bonaventure en boulevard urbain avec édifices d'environ 10 -tages en guise de terre-plein (ça pourrait être réalisé en 2020, si on est optimistes !), et puis le projet de Griffintown, qui ne produira et vendra probablement que 2-3 édifices de petite taille (genre 6-8 étages au beau milieu de nulle part dans ce secteur et peut-être une fois bien d'autres édifices rasés !)

Or, hormis les projets du gouvernement du Québec au centre-ville (Caisse de dépôt, Cité du commerce électronique) il ne s'est bâti aucun gratte-ciel commercial d'envergure depuis 1993 (tour de 32-35 étages sur McGill College avec une pyramide illuminée au sommet), signe que l'économie ici... se décide à Toronto... et même de plus en plus à Calgary et Vancouver !

Disons que l'instabilité politique et les spéculations économiques quant à l'éventualité d'une séparation du Québec autour des référendums de '80 et '95 n'ont pas aidé : elles ont précipité le déménagement de dizaines de grands sièges sociaux bien installés à Mtl depuis des décennies. Et la loi 101 y est peut-être pour quelque chose aussi, créant un obstacle pour les entreprises de plus de 100 employés qui souhaitent permettre à leurs employés de travailler dans leur langue maternelle (dans le cas où elles préfèreraient relocaliser leurs employés expérimentés à Mtl plutôt que d'embaucher de nouveaux ici). Concernant cette loi 101, il est évident que ça a aidé les travailleurs, consommateurs et patients francophones d'ici à accéder à une meilleure qualité de vie, mais je trouve que comme toute loi qui se respecte, elle devrait être plus flexible et compter davantage de cas d'exception.

Revenons à nos gratte-ciel...

Bien sûr il se construit quelques grands hôtels en ce moment, et quelques tours de condos (à peu près autant sur l'île-des-Soeurs que dans le centre-ville, ce que nos élus devraient voir comme un signe, mais la plupart sont trop myopes ou simplement distraits, à mon avis). Malgré tout, environ la moitié des projets ont été soit abandonnées ou rapetissés drastiquement depuis les 10 dernières années (R.I.P. le coloré Riopelle sur Bleury et la Gauchetière, le 1600 René-Lévesque O., le SLEB 2 au sud du premier qui ne finit plus d'être rénové, coin de Maisonneuve et St-Laurent, etc.), faute d'un marché assez élargi à Montréal dans le domaine des condos haut de gamme.

Et on se ramasse avec des monolithes grisonnants recouverts de panneaux de béton préfabriquées... éclatants de banalité ! Quelle image cela donne-t-il de Montréal ? Une ville où l'originalité semble davantage être le fait de la rareté que la norme ! (Crystal de la montagne, 2 tours Lépine sur de Maisonneuve entre Stanley et Drummond, Roc fleuri en diagonale de cette dernière intersection, édifice d'hôtel apt. sur Bleury et Viger, le nouvel hôtel en construction au 400 Sherbrooke O., etc.)

Presque chacune des dernières tours de condos à avoir été construites sont encore constamment dans les annonces de la majorité des grands journaux et hebdos montréalais, tant ils ont peine à vendre des condos à 300-400,000 $ et plus. Et pour cause : alors qu'à Toronto l'économie bouillonne et que les salaires ont explosé en parallèle avec le coût des logements (mais dans une moindre mesure, il convient de le souligner), à Montréal les salaires ont généralement plutôt augmenté timidement, alors que le coût des logements a généralement été multiplié plusieurs fois durant la même période (surtout les 5 dernières années).

Je crois que ça prendra une sacrée mobilisation de la part des communautés d'affaires et des promoteurs immobiliers (souhaitons que les plus « progressistes » sur les plans esthétique, qualité de vie et écologie se sentent davantage interpelés que ceux qui ne sont là que « pour la piasse »), des résidants et travailleurs de l'arrondissment Ville-Marie et les voisins, d'architectes et autres visionnaires ayant à coeur le développement durable de cette grande ville, que j'aime bien malgré tout.

mercredi 6 février 2008

Citoyenneté - Ma proposition d'ajouts / modifications / précisions au plan particulier d'urbanisme (PPU) du Quartier des spectacles :

Proposition d'ajouts / modifs, PPU du QdS1. Démolir la rue Balmoral en entier et de tous les terrains de stationnement adjacents, en vue d’en faire des espaces verts / multifonctionnels. Il y aurait possibilité d’agrandir et joindre les immeubles patrimoniaux présents sur le quadrilatère (Bleury, de Maisonneuve, Jeanne-Mance, Ste-Catherine), de construire de nouveaux immeubles s’insérant entre ceux existants ou même d’avancer un petit espace vert public ou privé dans les interstices.

2. Créer une grande place des spectacles, qui occuperait tout l'îlot Balmoral ainsi que l'actuelle place des spectacles, avec îlots de verdure et allées d'arbres en périphérie (de certains côtés seulement, selon la vue que l'on veut offrir sur diverses scènes sur rue). Il y aurait possibilité d’éventuellement creuser un amphithéâtre à ciel ouvert sur le site, si les besoins s’en faisaient ressentir au cours des années.

3. Installer des gradins / marches du genre amphithéâtre à ciel ouvert contemporain sur le coin nord-ouest des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance. Cette proposition pourrait presque doubler la quantité de places assises avec vue imprenable sur les spectacles d'envergure dont la scène se situe au coin de Sainte-Catherine et Jeanne-Mance. Cela créerait aussi une suite logique des escaliers de l'esplanade de la Place des Arts, et pourrait ainsi constituer le plus important « amphithéâtre » à ciel ouvert de la ville de Montréal, par son envergure et sa « capacité » (si l’on exclut les stades, évidemment).

4. Réaliser un adoucissement prononcé de la pente le long du côté ouest de la rue Jeanne-Mance entre la rue Sainte-Catherine et le boulevard de Maisonneuve, plutôt que sa presque totale élimination déjà proposée. Ceci, afin de permettre l’installation des gradins sur une pente graduelle débutant à proximité du coin des rues Jeanne-Mance et Sainte-Catherine et se poursuivant vers le centre du quadrilatère. Cela pourrait représenter une économie non négligeable sur le plan financier pour l’ensemble du Quartier des spectacles, en comparaison au nivelage drastique de tout le terrain. Tout cela pourrait représenter une due mise en valeur du caractère « en pente » des arrondissements avoisinant le mont Royal, caractère très prisé par les touristes, banlieusards et montréalais.

5. Installer une fontaine avec bassin d’eau (Montréal en compte si peu !), entièrement recouvrable par une surface de métal ou d’autres matériaux résistants et durables, car ils pourraient être piétinés lors de spectacles ou d’autres événements majeurs.

6. Et pourquoi ne pas proposer au promoteur immobilier qui vient d’acquérir la salle du Spectrum (et qui semble souhaiter construire une tour de 15 étages du côté sud de la rue Sainte-Catherine entre les rues Bleury et Jeanne-Mance) qu’il permette la construction ou fasse construire lui-même un mini arc de cercle amphitéâtral au coin sud-ouest des rues Sainte-Catherine et Jeanne-Mance ?

7. Adoucir la pente du bitume et des trottoirs de la rue Sainte-Catherine entre les rues Bleury et Jeanne-Mance. Le « timing » est tout à fait propice puisque deux projets immobiliers d’envergure sont prévus de part et d’autre de ce tronçon de la rue Sainte-Catherine.

8. Fermer entièrement le tronçon de la rue Sainte-Catherine situé entre les rues Jeanne-Mance et Saint-Urbain à toute circulation motorisée, au moins durant tout l’été pour une première année, en vue d’éventuellement le rendre piétonnier et cyclable à l’année (avec fermeture de la voie cyclable durant les festivals, laquelle serait déviée vers celle du boulevard de Maisonneuve). Le but serait de créer une vaste esplanade publique, qui ferait aussi office de parc en dehors de la période des trois festivals d’été et de Montréal en lumières.

9. Créer un « sentier des arts », qui ceinturerait entièrement la Place des Arts et s’insérerait éventuellement dans un plus grand réseau de sentiers urbains de marche inter-quartiers. Le sentier serait une suite d’axes verdoyants voués à l’utilisation exclusive des piétons, avec plantations d’arbres, arbustes et vivaces très résistantes, ainsi que plusieurs œuvres d’art public, telles des sculptures, installations et expositions photographiques. Le tracé partirait grosso modo de l’esplanade de la place des Arts vers l’est et l’ouest sur la rue Sainte-Catherine (fermée à toute circulation motorisée). Vers l’est, il longerait le trottoir du côté sud devant le TNM, puis la place d’Hydro-Québec, pour bifurquer vers le nord sur l’espace gazonné le long de la rue Clark, puis vers l’ouest sur la promenade prévue entre le boulevard de Maisonneuve et la rue Président-Kennedy.

10. Aménager une « branche » de ce sentier qui pourrait partir du coin de Bleury et Sainte-Catherine pour se rendre au Carré Phillips (et peut-être même la Place Ville-Marie ensuite en longeant Cathcart). Il passerait par la ruelle Edwards, puis bifurquerait vers le sud par Saint-Alexandre, vers l’ouest par la ruelle au nord de René-Lévesque pour déboucher dans le stationnement situé sur la rue du Square Phillips (la seule rue à Montréal comportant 6 noms différents le long de son court parcours !), qui pourrait être réaménagé en espace mixte (tours à bureaux / résidences / espace vert).

11. Éviter à tout prix de déplacer la piste cyclable ou de la fermer lors de festivals. Cela forcerait les cyclistes l’empruntant à effectuer un détour par le boulevard René-Lévesque ou la rue Sherbrooke, qui représentent respectivement des obstacles à l’utilisation du vélo au centre-ville : circulation très dense, puis une côte (boulevard Saint-Laurent jusqu’à la rue Sherbrooke) très difficile à monter pour une majorité de cyclistes, en plus de représenter un détour considérable (près d’un km). Il importe de créer des modalités afin de la garder fonctionnelle lors des trois festivals qui s’étendent à tout le secteur de la Place des Arts jusqu’à la rue Président-Kennedy, que la piste traverse en plein milieu. Érection de murs séparateurs temporaires et plusieurs traverses piétons / vélos avec agents de sécurité dirigeant la circulation (aux intersections et au moins une entre la Place des Arts et la future promenade / aire verte). Des avertissements préalables et durant les festivals doivent être bien en vue le long de la piste cyclable prés des entrées du secteur, mentionnant que la circulation pourrait être ralentie passablement pour les cycliste par le passage d’un grand nombre de piétons pendant les spectacles, et davantage entre les spectacles.

12. Envisager la possibilité de construire un nouvel édicule de métro au coin sud-ouest du boulevard de Maisonneuve et la rue Jeanne-Mance, ainsi qu’un passage sous-terrain pour y accéder, soit sous la rue Jeanne-Mance à partir du tunnel reliant la Place des Arts à la station de métro éponyme, soit sous le boulevard de Maisonneuve directement à partir de la station de métro Place-des-Arts.

13. Étudier la possibilité de modifier le nom de la station de métro Saint-Laurent (et ce, malgré le moratoire sur les changements de nom de station de métro adopté par la STM), pour l’appeler Saint-Laurent-Quartier-des-spectacles, puisque la station est située au centre géographique du quadrilatère visé par le projet.

http://www.quartierdesspectacles.com
http://www.quartierdesspectacles.com/fr/partenariat/projets/
http://www.quartierdesspectacles.com/fr/partenariat/vision/
http://www.quartierdesspectacles.com/fr/partenariat/identite/

jeudi 6 octobre 2005

Citoyenneté - Article propagandiste de François L'Écuyer publié dans le journal Alternatives, encart mensuel dans Le Devoir

4 hommes abattus par la Police nationale d'Haïti, quartier Bel-Air, Port-au-Prince, 28 oct. 2004M. Pierre Beaudet,
directeur général
Alternatives
3720, avenue du Parc, bureau 300
Montréal, Qc H2X 2J1


En tant qu'ex-stagiaire du programme « Furetez dans le monde » au Chili en 1998-99, je suis atterré qu'une O.N.G. qui se réclame de l'indépendance puisse propager dans son dossier sur Haïti presque mot pour mot les propos du Groupe des 184 ou du ministère des Affaires étrangères du Canada !

Quelle pénurie regrettable de diversité dans vos sources d'information, sinon quel manque de distance face à votre bailleur de fond principal, le gouverne-ment du Canada.

Je dirais même : quel recul inquiétant de la part d'une O.N.G. habituellement critique et indépendante dans ses analyses, selon ce que j'ai pu observer. Je pense ici à une conférence publique qu'en tant que directeur, vous-même, M. Beaudet, aviez prononcée sur les enjeux à moyen et long terme de la politique étrangère états-unienne.

Bien avant l'invasion de l'Afghanistan menée par les États-Unis dans le but inavoué d'y faire passer un pipeline (afin d'éviter une trop grande dépendance vis-à-vis du pétrole des pays producteurs arabes et du Vénézuela, entre autres), sous de faux prétextes de soudainement vouloir éliminer le régime taliban qu'ils avaient naguère financé, ainsi que les terroristes soi-disant responsables des attentats du 11 sept. 2001, vous énonciez sans ambages les visées économiques et les enjeux géo-politiques à long terme de la politique étrangère états-unienne en Asie centrale. Votre propos était clairvoyant, limpide et prenait en considération les craintes à long terme des gourmands États-Unis face aux puissances montantes que sont la Chine, l'Inde, la Turquie et certains pays arabes et/ou islamistes, sans oublier l'acteur imposant et incontournable qu'est la Russie.

À ma mémoire, vous annonciez que Washington se livrerait à une guerre des nerfs sur le plan de la désinformation médiatique en jouant diverses cartes, dont l'affirmation de l'existence d'un « axe du mal » et la pseudo « lutte contre le terrorisme », afin de diviser ses détracteurs et justifier ses interventions économiques, politiques et militaires, pays après pays dans cette zone stratégique. Le but ultime est de contrôler, de constituer une menace, un exemple de ce qui pourrait se produire sur tous les plans pour ces états ou tout autre état susceptible d'afficher trop d'autonomie.

Cette clairvoyance et indépendance est de toute évidence éclipsée lorsque tout-e citoyen-ne le moindrement informé-e lit l'article de François L'Écuyer qui a pour titre « Militarisation de la paix en Haïti », un véritable chef-d'oeuvre de propagande gouvernementale sans fondement !

Veuillez lire les deux réactions ci-dessous, qui suivent ce courriel, si elle n'étaient pas parvenues à vous à ce jour. Ces points de vue sont éloquents sur la question haïtienne et reprennent point par point divers mensonges que M. L'Écuyer retransmet dans vos pages. Une liste de sites internet d'information sur la situation réelle en Haïti suit immédiatement au pied de ce message.

* * *

Un élément qui puisse expliquer que quelques responsables d'Alternatives aient été bernés se trouve possiblement dans un texte, dont je reprends un passage ci-dessous, et qui est signé par les 20 membres d'une mission d'investigation inter-états lucide et constituée de représentants de mouvements, réseaux et institutions sociaux, culturels et politiques.

Alternatives semble tirer du moins en partie les mêmes constats que le document, dans sa compréhension des enjeux actuels autour d'Haïti :

« Premiers constats de la mission d’investigation et de solidarité avec le peuple haïtien »,
daté du 13 avril 2005

« [...] 1. Nous reconnaissons et nous saluons la lutte profonde que mène le peuple haïtien depuis plus de deux siècles ; il a résisté aux turpitudes externes et internes qui ont servi d’obstacles à l’émancipation des forces populaires constructives. Dans cet ordre d’idées, il nous paraît important de faire ressortir que la chute d’Aristide doit être interprétée à la lumière de grandes mobilisations sociales réclamant sa démission et proposant du même coup leurs propres alternatives de transition.»

Le texte est ambivalent et ne mentionne guère que ces « grandes mobilisations sociales » peuvent être attribuées directement aux « ajustements structurels » de la politique du gouvernement d'Aristide, exigées par le F.M.I., bras droit de la politique étrangère états-unienne, ainsi qu'à la phénoménale campagne de désinformation menée dans les médias haïtiens et étrangers par l'« élite » économique locale et diverses multinationales influentes hors des frontières haïtiennes.

Un tel contexte de déstructuration est sous-jacent et nécessaire à toute tentative de renversement de gouvernement ! Le phénomène est exacerbé à l'extrême lors d'un coup d'état, tel que cela s'est passé pour une enième fois sur le sol haïtien.

Votre organisme est au fait des mécanismes qui ont mené à la chute de divers régimes « trop populistes », afin de les remplacer par des dictatures et autocraties... souvent au nom de la démocratisation, et la plupart du temps appuyées par le Pentagone ! Le gouvernement d'Aristide a été l'objet d'un type de complot similaire à celui d'Allende le 11 sept. 1973, tout comme les tentatives de coup contre le gouvernement Chavez... et tant d'autres exemples que vous connaissez sûrement plus à fond que moi-même !

Comment pourriez-vous alors imaginer qu'il en aille différemment cette fois-ci dans le cas haïtien, lorsque trois pays étrangers supplantent le président élu et toujours supporté par 75 à 80 % de la population haïtienne (selon de multiples sondages, dont certains effectués par la firme Gallup) en une seule nuit ?

* * *

J'endosse entièrement la position exprimée ci-dessous [lien à venir] par MM. Rob Green et Nikolas Barry-Shaw, dans leurs textes respectifs, non sans m'être informé dans divers médias des tentatives de désinformation de la part du gouverne-ment intérimaire de Gérard Latortue et des soi-disant organisations de la « société civile », qui ne sont autres que le Groupe des 184 et une poignée de multinationales.

Je vous recommande également fortement de visionner le documentaire « Haiti: The Untold Story », du journaliste-réalisateur Kevin Pina, qui fournit une multitude de témoignages et preuves fondées que les « gangs armés » en question qui souhaitent empêcher la tenue d'élections libres sont bel et bien la P.N.H. (Police nationale haïtienne) et la MINUSTAH, et non le Fanmi-Lavalas (qui a toujours misé sur la voie démocratique) !

Veuillez s.v.p. vous renseigner, et ensuite soit retirer cet article de votre site ou du moins en retirer les nombreux passages sans fondement ni source fiable, tout en présentant dans votre journal ET dans votre site un erratum ou des excuses publiques. À défaut d'une action en ce sens d'Alternatives, je me verrai dans mon obligation citoyenne de déposer une plainte formelle au Conseil de presse du Québec pour manquement à l'éthique journalistique.

J'apprécierais aussi grandement que vous imprimiez dans le prochain numéro du journal Alternatives la déclaration sur Haïti du F.S.M. (Forum social mondial 2005, auquel Alternatives a activement particpé et adhéré) :
http://haitiaction.net/News/FL/1_30_5.html.


Espérant un geste intègre de la part d'Alternatives dans ce dossier, je vous prie, Monsieur Beaudet, d'accepter l'expression de ma reconnaissance pour le travail d'information que votre organisme a affectué depuis des lustres.

____________________
Franc-Sois Dandurand,
artiste visuel, danseur, horticulteur et citoyen engagé


Voici une liste non exhaustive de sites d'information locaux et internationaux sur la situation réelle en Haïti depuis le coup d'état et l'instauration d'un gouverne-ment autocratique et d'un état de siège policier des quartiers défavorisés « pro-Artistide »:

http://haitiaction.net
http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
http://www.april6vt.org
http://www.canadahaitiaction.ca
http://www.diacritica.com/sobaka/itinerary/haiti.html
http://www.fondasyonmapou.org
http://www.haitiechange.org
http://www.haitiinfo.org/cadreahp.html
http://www.haitiprogres.com
http://www.hayti.net
http://www.ijdh.org
http://www.lethaitilive.org/pmwiki.php/Main/MediaMisinformation
http://www.margueritelaurent.com/law/lawpress.html
http://www.outofhaiti.ca
http://www.rightsaction.org/urgent_com/Haiti_Children_12.htm
http://www.zmag.org/lam/haitiwatch.cfm

dimanche 21 août 2005

Introspection - Aventure... ou expérience banale ?

Voilà !

De retour d'un petit voyage comportant de multiples baignades de Montréal à la Gaspésie, je saute dans le train et lance à mon tour un « blog », expérience en voie de devenir commune... sinon la norme ? (La photo est d'une de mes ex et date d'environ 1998.)

Expérience qui transcende les délais de publication d'un livre, matière hypotéquant les forêts que nous léguons à nos descendants, tout en rendant accessible le sentiment d'être un auteur.

Q. Est-ce que ça risque de me mener à joindre les « otakus » du Japon, ces mecs enfermés en permanence entre 4 murs devant leur Saint-ordi... oscillant en télé-travail, télé-vision, télé-conférence et jeux vidéo ? Vais-je être lu, ou est-ce qu'au fond je serai auteur et public à la fois ? Bouteille à la mer ? Et au fond, qu'ai-je tant à dire qui n'ait pas déjà été répété à toutes les sauces depuis le début de l'humanité (ou peut-être avant) ? Et la critique dans tout ça, se terrera-t-elle ou tentera-t-elle de venir tout bousiller ? Quels visages pourrait-elle emprunter ?

Bon, je m'arrête ici. J'ai une vie à poursuivre cet après-midi et ce soir sous forme de 3 activités de danse et une baignade dans un coin secret du fleuve où la qualité de l'eau est toujours « bonne » à « excellente », selon le R.S.M.A. (Réseau de suivi du milieu aquatique de l'île de Montréal).

Au plaisir d'écrire et peut-être vous lire.

jeudi 18 août 2005

Introspection - Nouvelles de vacances autour de Montréal

J'avais envie de vous faire part de mes magnifiques vacances
estivales... enfin, des moments plus marquants, et c'est pas
fini ! Je règle quelques trucs en ville et je repars de plus
belle.

Ma randonnée avec mon ami Alain sur la piste du Petit train
du Nord a été très agréable. De rouler avec quelqu'un qui ne
s'était pas entraîné à faire de longues randonnées en vélo a
été une occasion pour moi de ralentir, de décrocher du mode
« Bon, combien de km je viens de rouler ? Il faut que
j'augmente ma vitesse moyenne si je veux pouvoir parcourir
de longues distances dans le plus court laps de temps que
possible.» Nous avons exploré de magnifiques lieux pour nous
baigner dans la rivière du Nord les 2 jours, lundi et mardi.

J'ai laissé mon ami à Val-David pour me taper le trajet du
retour à Montréal en quelques heures. Ça a été plus long que
prévu car je me suis perdu au nord de St-Jérôme dans un
parc que je croyais longer la piste cyclable, mais qui
bifurquait vers l'ouest puis ensuite à Laval j'ai été témoin d'un
accident automobile et ai prêté main forte aux 2 dames
toutes bouleversées, en plus de jouer au médiateur quand
l'une d'elles devenait plus agressive.

Pratiquer la médiation dans un conflit, que je sois impliqué ou
non, est pour moi une belle voie d'évolution. Ça m'apprend
des tas de choses libératrices que j'intègre dans mon attitude
avec les autres.

Mercredi, je repartais un peu trop tard - après-midi -
pour l'atelier de danse d'Adam. Je commence à réaliser que
j'ai de moins en moins envie de partir à l'aventure n'importe
où sur nos horribles routes pleines de trous et qui n'ont pour
la plupart pas d'accotement asphalté pour rouler plus en
sécurité. Et la route 217 qui mène à St-Bernard-de-Lacolle
n'y échappait pas... maganée, j'vous dis ! Évitez-moi ça, ainsi
que la 104 entre la 227 et la 139... ayoye pour le fessier et
les poignets !

Finalement, on n'a pas énormément dansé, plutôt concentrés
à régler quelques mésententes qui s'étaient établies dans le
groupe. Ah ! les attentes qu'on se fait, comme ça nous fait
presque tous-tes souffrir exagérément. Moment inoubliable :
une danse légère qui a vite tourné en une séance
d'enterrement collective en alternance. Quel bonheur que de
retrouver ce plaisir d'enfant d'être enseveli dans le sable
jusqu'au cou, quelle expérience sensuelle... comme je suis
toujours célibataire, je prends un énorme plaisir à chaque
occasion précieuse qui procure du plaisir à mon corps, et
surtout à ma peau, youpi !

J'ai pris un autre chemin pour revenir et ai fait la majeure
partie de nuit, tout en empruntant des petits rangs agricoles
très peu passants. J'ai donc eu droit à des chants de
criquets, de sauterelles et de grillons à travers des kms de
hauts plants de maïs... magique !

Je me suis pour la 2è fois fait poursuivre par un chien non
attaché très agressif qui était en mode « traquer et mordre »
pour immobiliser sa proie. Cette fois-ci, au lieu de me mettre
à pédaler à 55 km/h dans une côte montante avec toute la
force du désespoir que l'adrénaline m'avait insufflée près de
Sutton, je me suis arrêté sec et lui ai fait face.
Heureusement, ça a marché et l'a surpris au point où il est
rapidement retourné sur le terrain de ses maîtres. Je m'étais
dit en un éclair que dans le pire des cas, j'aurais pu me
servir de mon vélo en tant que barrière s'il avait tenté de
m'attaquer physiquement, ainsi que de mon cadenas et mes
bouteilles d'eau.

J'avais déjà fait face à 3 chiens agressifs sans laisse qui se
sont mis à grogner alors que je passais devant leur terrain,
sur un chemin de terre qui part de Maniwaki vers le petit
village de Montcerf en 1992. Et j'avais décidé de leur face
face, et de tirer un sérieux coup de sifflet, ce qui les a
paralysés un instant. Ils ont rebroussé chemin alors que je
repartais.

Une journée plus tard, samedi c'était le départ pour la
Gaspésie, tout en apprenant avec joie que nous allions
revenir 6 jours plus tard que je l'avais cru auparavent. C'est
un voyage à 3 dans une petite voiture compacte, où nous
nous sommes régulièrement consultés pour décider ensemble
de notre itinéraire et d'activités que nous allions partager
pour la plupart.

À suivre.