dimanche 21 août 2005

Introspection - Aventure... ou expérience banale ?

Voilà !

De retour d'un petit voyage comportant de multiples baignades de Montréal à la Gaspésie, je saute dans le train et lance à mon tour un « blog », expérience en voie de devenir commune... sinon la norme ? (La photo est d'une de mes ex et date d'environ 1998.)

Expérience qui transcende les délais de publication d'un livre, matière hypotéquant les forêts que nous léguons à nos descendants, tout en rendant accessible le sentiment d'être un auteur.

Q. Est-ce que ça risque de me mener à joindre les « otakus » du Japon, ces mecs enfermés en permanence entre 4 murs devant leur Saint-ordi... oscillant en télé-travail, télé-vision, télé-conférence et jeux vidéo ? Vais-je être lu, ou est-ce qu'au fond je serai auteur et public à la fois ? Bouteille à la mer ? Et au fond, qu'ai-je tant à dire qui n'ait pas déjà été répété à toutes les sauces depuis le début de l'humanité (ou peut-être avant) ? Et la critique dans tout ça, se terrera-t-elle ou tentera-t-elle de venir tout bousiller ? Quels visages pourrait-elle emprunter ?

Bon, je m'arrête ici. J'ai une vie à poursuivre cet après-midi et ce soir sous forme de 3 activités de danse et une baignade dans un coin secret du fleuve où la qualité de l'eau est toujours « bonne » à « excellente », selon le R.S.M.A. (Réseau de suivi du milieu aquatique de l'île de Montréal).

Au plaisir d'écrire et peut-être vous lire.

jeudi 18 août 2005

Introspection - Nouvelles de vacances autour de Montréal

J'avais envie de vous faire part de mes magnifiques vacances
estivales... enfin, des moments plus marquants, et c'est pas
fini ! Je règle quelques trucs en ville et je repars de plus
belle.

Ma randonnée avec mon ami Alain sur la piste du Petit train
du Nord a été très agréable. De rouler avec quelqu'un qui ne
s'était pas entraîné à faire de longues randonnées en vélo a
été une occasion pour moi de ralentir, de décrocher du mode
« Bon, combien de km je viens de rouler ? Il faut que
j'augmente ma vitesse moyenne si je veux pouvoir parcourir
de longues distances dans le plus court laps de temps que
possible.» Nous avons exploré de magnifiques lieux pour nous
baigner dans la rivière du Nord les 2 jours, lundi et mardi.

J'ai laissé mon ami à Val-David pour me taper le trajet du
retour à Montréal en quelques heures. Ça a été plus long que
prévu car je me suis perdu au nord de St-Jérôme dans un
parc que je croyais longer la piste cyclable, mais qui
bifurquait vers l'ouest puis ensuite à Laval j'ai été témoin d'un
accident automobile et ai prêté main forte aux 2 dames
toutes bouleversées, en plus de jouer au médiateur quand
l'une d'elles devenait plus agressive.

Pratiquer la médiation dans un conflit, que je sois impliqué ou
non, est pour moi une belle voie d'évolution. Ça m'apprend
des tas de choses libératrices que j'intègre dans mon attitude
avec les autres.

Mercredi, je repartais un peu trop tard - après-midi -
pour l'atelier de danse d'Adam. Je commence à réaliser que
j'ai de moins en moins envie de partir à l'aventure n'importe
où sur nos horribles routes pleines de trous et qui n'ont pour
la plupart pas d'accotement asphalté pour rouler plus en
sécurité. Et la route 217 qui mène à St-Bernard-de-Lacolle
n'y échappait pas... maganée, j'vous dis ! Évitez-moi ça, ainsi
que la 104 entre la 227 et la 139... ayoye pour le fessier et
les poignets !

Finalement, on n'a pas énormément dansé, plutôt concentrés
à régler quelques mésententes qui s'étaient établies dans le
groupe. Ah ! les attentes qu'on se fait, comme ça nous fait
presque tous-tes souffrir exagérément. Moment inoubliable :
une danse légère qui a vite tourné en une séance
d'enterrement collective en alternance. Quel bonheur que de
retrouver ce plaisir d'enfant d'être enseveli dans le sable
jusqu'au cou, quelle expérience sensuelle... comme je suis
toujours célibataire, je prends un énorme plaisir à chaque
occasion précieuse qui procure du plaisir à mon corps, et
surtout à ma peau, youpi !

J'ai pris un autre chemin pour revenir et ai fait la majeure
partie de nuit, tout en empruntant des petits rangs agricoles
très peu passants. J'ai donc eu droit à des chants de
criquets, de sauterelles et de grillons à travers des kms de
hauts plants de maïs... magique !

Je me suis pour la 2è fois fait poursuivre par un chien non
attaché très agressif qui était en mode « traquer et mordre »
pour immobiliser sa proie. Cette fois-ci, au lieu de me mettre
à pédaler à 55 km/h dans une côte montante avec toute la
force du désespoir que l'adrénaline m'avait insufflée près de
Sutton, je me suis arrêté sec et lui ai fait face.
Heureusement, ça a marché et l'a surpris au point où il est
rapidement retourné sur le terrain de ses maîtres. Je m'étais
dit en un éclair que dans le pire des cas, j'aurais pu me
servir de mon vélo en tant que barrière s'il avait tenté de
m'attaquer physiquement, ainsi que de mon cadenas et mes
bouteilles d'eau.

J'avais déjà fait face à 3 chiens agressifs sans laisse qui se
sont mis à grogner alors que je passais devant leur terrain,
sur un chemin de terre qui part de Maniwaki vers le petit
village de Montcerf en 1992. Et j'avais décidé de leur face
face, et de tirer un sérieux coup de sifflet, ce qui les a
paralysés un instant. Ils ont rebroussé chemin alors que je
repartais.

Une journée plus tard, samedi c'était le départ pour la
Gaspésie, tout en apprenant avec joie que nous allions
revenir 6 jours plus tard que je l'avais cru auparavent. C'est
un voyage à 3 dans une petite voiture compacte, où nous
nous sommes régulièrement consultés pour décider ensemble
de notre itinéraire et d'activités que nous allions partager
pour la plupart.

À suivre.